L’histoire à Douarnenez -Tréboul
Douarnenez, petite ville bretonne qui a donné son nom à la plus grande baie de France.
Une ville colorée remplie de tradition et de légende. Bref, Douarnenez c’est un concentré
de Bretagne au coeur de la Cornouaille.
Ces années virent la côte ouest de l’Armorique ravagée par de nombreux raids de pirates venant du nord de l’Europe. Le premier Douarneniste connu est d’ailleurs un romain, Caius Varénius Varu. Son nom est inscrit sur une stèle votive conservée au Musée Départemental Breton de Quimper.
C’est de Pouldavid (quartier de Douarnenez) que les toiles de Locronan partaient à l’exportation. Le nom de Pouldavid figure d’ailleurs sur nombre de cartes marines médiévales.
Une autre explication étymologique courante est que Douarnenez vienne de la déformation du breton « douar an enez » qui signifie « la terre de l’île ». L’acte de donation indique qu’une église existait déjà, plutôt un petit monastère qu’une église paroissiale. Quant au don, il semble avoir eu comme but un renouveau dans la vie religieuse du diocèse.
L’Ile Tristan est un moment sa base. Le consensus de mise à la fin des guerres de religion le voit même se faire confier la gouvernance de l’île. Finalement convaincu d’intelligence coupable avec les espagnols et sans que soit oublié le souvenir de ses massacres, il fut roué en place de Grève en septembre 1602.
A l’époque de Louis XIV , la commune fut connue pour des faits liés à la Révolte des Bonnets Rouges(1675).
A la fin du XVIII ème siècle, le Nantais Nicolas Appert, découvre un procédé incroyablement efficace de conservation des aliments dans des boites de métal salées. Appelée «appertisation », son invention va se répandre comme une traînée de poudre.
Cette technique est importée à Douarnenez en 1850, et en deux décennies, c’est l’explosion !
Douarnenez, port de pêche fait sa révolution industrielle. Dans la seconde moitié du XIX ème siècle, on compte à Douarnenez jusqu’à 42 conserveries et 850 navires. Pendant que les hommes sont en mer, les femmes travaillent à l’usine. Les conditions de travail sont très dures. Dans les années 20, Douarnenez devient une ville rouge, communiste.
Vingt ans avant que ne soit accordé aux femmes le droit de vote, Douarnenez est la première ville en France à élire une femme au sein de son conseil municipal. En 1927, une ouvrière est reçue au Kremlin pour l’anniversaire de la révolution d’octobre. Les patrons des conserveries, iront jusqu’à engager un tueur pour se débarrasser du maire communiste de la cité, qui survivra par miracle à une balle reçue en pleine gorge.A la grande époque, les marques locales « Petit Navire » et « Le Connétable » sont sur toutes les tables de France. Après la seconde guerre mondiale, la filière décline doucement, délocalisation oblige, la fabrication s’est expatriée au Portugal puis au Maroc, où la main d’œuvre est moins chère et moins revendicatrice.
A Douarnenez, reste la plus vieille conserverie du monde, « Chancerelle Le Connetable », créée en 1853. La survie de la filière passe par le haut de gamme, pour leurs conserves, « Le Connetable » fait frire les sardines et les conserve dans l’huile d’olive, car la vapeur, employée jusqu’alors a tendance a dénaturer le goût du produit.
Leader sur le marché en France, « Le Connetable » innove et sort des nouveaux produits comme les filets sans arêtes pour les enfants, les rillettes de thon et bien d’autres produits. Le surnom des Douarnenistes est « têtes de sardine », tout un programme !
source: italiq-expos.com
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